La production de viande cultivée à une échelle commerciale n’a pas encore commencé. Il est donc difficile de mesurer précisément son impact environnemental. On peut néanmoins réaliser des estimations sur la base de modèles. Et les résultats sont prometteurs, notamment en matière d’utilisation des sols. Selon le scénario le plus pessimiste, la viande cultivée requiert une surface vingt fois inférieure à celle que la viande bovine occupe aujourd’hui. L’estimation la plus optimiste parle même d’une utilisation des terres jusqu’à cent fois inférieure. La viande cultivée nécessiterait également moins de terres que la culture de sources de protéines végétales.
Récemment, le groupe d’experts scientifiques sur le climat du GIEC a tiré la sonnette d’alarme au sujet de l’utilisation des terres et de l’impact sur le changement climatique. Le GIEC désigne clairement l’élevage bovin parmi les responsables. Les récents incendies de forêt en Amazonie rendent d’autant plus évidents les effets délétères que provoque la production de viande actuelle :