George Monbiot voit beaucoup d’espoir dans la viande cultivée

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Pour George Monbiot, célèbre chroniqueur au Guardian, la viande cultivée est une des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique. Et si cette technologie participait à la sauvegarde de notre planète ?

George Monbiot est l’une des voix les plus écoutées sur les questions environnementales. Auteur à succès et écologiste de toujours, il est un peu le “Nicolas Hulot” britannique. Il a débuté à la télévision et parcouru la planète, dénonçant l’action de la Banque mondiale en Nouvelle-Papouasie et l’industrie du tourisme en Tanzanie. En 2006, il est devenu célèbre avec son livre “Heat: How to Stop the Planet Burning” (“Comment arrêter le réchauffement de la planète”, 2006, Allen Lane), dans lequel il expose les tactiques de l’industrie des combustibles fossiles qui est consciente - depuis longtemps - du changement climatique mais sème délibérément le doute dans l’opinion publique. Connu pour sa plume aiguisée et son journalisme d’investigation approfondi, Monbiot tient également une chronique hebdomadaire dans le journal britannique The Guardian.

Dans une édition du Guardian, justement, Monbiot plaide pour une nouvelle approche pour lutter contre le changement climatique. Selon lui, nous devons cesser de nous focaliser sur les objectifs climatiques et commencer enfin à faire le nécessaire pour restaurer la planète. Et, selon lui, la viande cultivée apparaît comme une solution : il préconise un changement radical de la manière dont la viande est produite aujourd’hui, en faveur de la viande cultivée. D’ici 2050.

Nous serons bientôt en mesure de nourrir le monde sans le dévorer.

George Monbiot
Auteur et journaliste britannique

Dans une récente chronique publiée dans The Guardian, George Monbiot fait l’état des lieux de la viande cultivée et d’autres nouvelles technologies alimentaires. Et il conclut, confiant : « La nourriture sans ferme apporte de l’espoir là où il en manquait. Nous serons bientôt en mesure de nourrir le monde sans le dévorer. » La survie de notre planète est aussi à ce prix.